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Des P.O.S au P.L.U de Belle-Ile-en-Mer
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30 mars 2010

A ce sujet

Bonsoir,

Il est justement question de ce problème à l'Assemblée Nationale en ce moment même
, et le Ministre a encore été interpellé à ce sujet :

Application de la loi littoral à la situation insulaire 13 ème législature
Question écrite n° 12717 de Mme Maryvonne Blondin (Finistère - SOC)
  • publiée dans le JO Sénat du 25/03/2010 - page 728

Mme Maryvonne Blondin attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat sur l'application de la loi littoral à la situation insulaire.

La loi du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral a été unanimement saluée comme un progrès à l'occasion de son adoption. Il ne fait aucun doute que l'urbanisation croissante du littoral nécessitait un encadrement juridique permettant de concilier développement urbain raisonnable et préservation des équilibres écologiques.

Néanmoins, cette loi pose des difficultés dans son application, et notamment dans l'insécurité juridique qui en découle.

Les maires des communes littorales et insulaires se trouvent en effet régulièrement confrontés à des contentieux résultant de l'absence de cohérence entre, d'une part, les services de l'État et, d'autre part, les juridictions administratives. Un permis de construire peut ainsi être délivré conformément à un plan local d'urbanisme approuvé par les services de l'État et être ensuite invalidé par une juridiction administrative au titre de la loi littoral. Les communes s'exposent dans tous les cas à un risque de poursuite et de condamnation.

La situation des insulaires mérite en outre un intérêt particulier. Il convient de rappeler que les communes insulaires sont parmi les plus protégées du littoral ; 80 % des côtes sont en site classé et le taux d'urbanisation y est inférieur à 10 %. Or, du fait de la faible superficie de ces îles, la possibilité qui existe sur le littoral continental de s'éloigner du bord de mer ne peut être transposée dans les mêmes termes au littoral insulaire, sauf à conduire les populations à l'exil.

Dans le Finistère, département particulièrement concerné en la matière, la population permanente des îles a déjà chuté de 4.700 à 1.970 habitants, soit - 60 % depuis 1962. Le risque de désertification est donc réel. Aussi, les conditions d'accueil de nouveaux résidents permanents sont-elles essentielles pour garantir le maintien d'une vitalité sur ces îles qui, rappelons-le, participent de la richesse et de la diversité du patrimoine culturel breton.

Dans ce cadre, les incertitudes pesant sur les obtentions de permis de construire à l'attention de nouveaux habitants constituent un frein non négligeable au maintien de cette vitalité. Aussi, elle lui demande quelles sont les mesures que le Gouvernement entend prendre pour mettre un terme définitif à cette insécurité juridique et comment il entend aborder plus particulièrement la spécificité de la situation insulaire.

En attente de réponse du Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat En attente d'une réponse ministérielle
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Des P.O.S au P.L.U de Belle-Ile-en-Mer
  • L'association Des POS au PLU de Belle-Ile-en-Mer se mobilise pour le maintien du Plan d'Occupation des Sols tel qu'approuvé par la Préfecture du Morbihan en 2000, afin d'éviter une application trop stricte de la loi Littoral, inadaptée à la vie insulaire.
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